Pompe à chaleur air-air : avantages et inconvénients

Le fonctionnement de la pompe à chaleur air-air la rend très prisée actuellement. Ce modèle de PAC entre dans la catégorie des systèmes de chauffage dont la performance est la plus écologique et la plus économique. Son installation, plutôt simple à réaliser, fait baisser son prix d’achat, alors que son mode d’utilisation ne souffre d’aucune difficulté. En revanche, la pompe à chaleur air-air présente certains inconvénients, en comparaison aux autres types de pompes à chaleur.

La pompe à chaleur air-air possède de nombreux avantages. Résolument dans l’air du temps, ce système de chauffage répond aux problématiques énergétiques et environnementales actuelles.

Contrairement aux pompes à chaleur géothermiques, la pompe à chaleur air-air ne requiert pas de grands travaux d’installation. Il suffit de placer l’unité extérieure à un endroit stratégique du jardin. Puis, il convient de placer la ou les unités intérieures dans les pièces à chauffer, au mur ou au sol selon les modèles. L’installation peut se faire par soi-même. Toutefois, il est grandement conseillé de confier la tâche à un professionnel. Lui seul peut déterminer la puissance et les autres spécificités nécessaires à la pompe à chaleur selon les caractéristiques du logement. En effet, un système mal adapté pourrait ne pas assez chauffer, ou au contraire surconsommer.

Cette facilité d’installation place la pompe à chaleur air-air parmi les systèmes de chauffage les moins chers. Le coût global de l’investissement se situe entre 5 000 € et 12 000 €, selon les besoins du logement. De plus, certaines aides de l’État font baisser la facture. Attention, seul un équipement installé par un professionnel certifié Reconnu garant de l’environnement (RGE) donne accès aux aides.

La pompe à chaleur air-air se programme et se pilote facilement à distance. La température du chauffage est adaptable en fonction de chaque pièce. Ainsi, la consommation d’énergie suit au plus près le rythme de vie des résidents. La montée en température s’opère rapidement et, contrairement aux chaudières à bois ou au fioul, la PAC ne dégage pas d’odeur.

La pompe à chaleur air-air a besoin d’électricité pour son bon fonctionnement. Néanmoins, l’utilisation de la PAC est largement plus rentable qu’une chaudière classique. En effet, le coefficient de performance (COP) d’une pompe à chaleur air-air se situe en moyenne à 3. Cela signifie que pour 1 kWh d’électricité consommée, la PAC produit 3 kWh d’énergie pour le logement. Plus le COP est élevé, plus le rendement s’avère conséquent. Si la puissance de la pompe à chaleur air-air est en adéquation avec la surface à chauffer de la maison, alors la consommation énergétique sera limitée

L’air extérieur est une énergie gratuite et illimitée. Cette matière première inépuisable entre dans le fonctionnement de la pompe à chaleur air-air. C’est grâce aux calories présentes dans l’air que le fluide frigorigène se réchauffe. Ce mécanisme, qui est un préalable essentiel dans le processus de chauffage, demeure totalement écologique. Certes, la PAC air-air requiert une consommation électrique, notamment pour compresser le fluide frigorigène. Mais le bilan énergétique reste à l’avantage de la pompe à chaleur. Une PAC génère environ 4 fois moins de CO? qu’une chaudière classique.

Certaines pompes à chaleur air-air s’utilisent aussi bien en hiver qu’en été. Ces modèles sont réversibles : le système qui permet de chauffer l’intérieur de la maison s’inverse. Ainsi, la pompe à chaleur capture les calories de l’air présentes dans la pièce et les évacue à l’extérieur. L’air insufflé dans l’unité intérieure est donc frais. La PAC agit dans ce cas comme un véritable climatiseur

Quelques inconvénients ternissent le bon rendement de la pompe à chaleur air-air. Son efficacité est notamment remise en cause si le logement se situe dans une région froide.

Contrairement à la pompe à chaleur air-eau, le modèle air-air ne chauffe pas l’eau sanitaire. La PAC ne se relie pas forcément au système de chauffage central. Cela fait partie des avantages, mais cela implique que l’utilisation de l’appareil se limite aux besoins en chauffage. Un système d’appoint doit donc accompagner la PAC, tel qu’un chauffe-eau solaire ou une chaudière à condensation.

Le fonctionnement de l’unité extérieure de la pompe à chaleur peut provoquer des nuisances sonores, aussi bien pour les résidents que le voisinage. Dans certains lotissements résidentiels, l’utilisation de ce type d’appareil peut être réglementée, voire interdite.

Comme énoncé un peu plus haut, les calories de l’air extérieur agissent comme une matière première pour la PAC air-air. Par définition, le système de chauffage réagit moins bien par température très basse. En dessous de -10 °C, la pompe s’arrête même de fonctionner. La pompe à chaleur air-air ne s’adapte donc pas aux régions froides, comme les zones montagneuses par exemple. Seule solution pour remédier à ce problème, ajouter un chauffage d’appoint électrique ou une chaudière hybride.

La pompe à chaleur air-air ne bénéficie pas des mêmes subventions de la part de l’État que la PAC air-eau ou la PAC géothermique. Ainsi, l’équipement n’est pas éligible au crédit d’impôt et à la TVA à taux réduit. En revanche, la pompe à chaleur air-air bénéficie de la prime énergie et parfois de quelques aides locales ou régionales. Dans tous les cas, les travaux d’installations doivent être opérés par un professionnel certifié et reconnu garant de l’environnement pour profiter des aides.

La pompe à chaleur air-air représente un système de chauffage efficace, économique et sain sur le plan environnemental. À condition, toutefois, de l’utiliser sous des latitudes appropriées. Pour en apprendre plus sur ce modèle de PAC, consultez ces autres pages :